Ne Vous Retournez Pas : Analyse et Test Blu-Ray

Réalisateur : Nicolas Roeg
Acteurs : Donald Sutherland, Julie Christie
Genre : Drame expérimental horrifique
Pays : Royaume-Uni / Italie
Durée : 110 minutes
Date de Sortie (Salles) : 1974 // 16 septembre 2020 (Restauration 4K)
Date de Sortie (Combo Blu-Ray/DVD) :
15 juin 2021

Synopsis : Suite à la mort tragique de leur fille, les Baxter partent à Venise afin de changer d’air. John Baxter, architecte, est embauché par un mystérieux prêtre pour rénover une église. Un jour, alors que les amoureux se baladent, deux sœurs les accostent et l’une d’entre elles, voyante, leur apprend que leur enfant est toujours vivant. S’en suivent d’autres rencontres et visions étranges qui feront raviver de douloureux souvenirs du passé.

Après une restauration 4K, suivie d’une ressortie dans les salles en septembre 2020, Ne Vous Retournez Pas réalisé par Nicolas Roeg revient tourmenter les cinéphiles avec son labyrinthe vénitien entre ruelles ensorceleuses et dédales du subconscient .
L’éditeur Potemkine, déjà habitué aux œuvres de Nicolas Roeg s’est occupé de la sortie salles puis sur support physique avec une édition combo Blu-Ray/DVD de cette nouvelle restauration.

Après avoir déjà édité Ne Vous Retournez Pas au format Blu-Ray dans une ancienne restauration en 2015, mais également Enquête Sur Une Passion et L’Homme Qui Venait D’Ailleurs, Potemkine travaille en terrain connu et nous a concocté pour célébrer l’oeuvre de Roeg, une bien belle édition.

L’article s’organisera à travers deux axes :

I) La Critique de Ne Vous Retournez Pas

II) Les caractéristiques techniques de l’édition Blu-Ray

I) La Critique de Ne Vous Retournez Pas

Nicolas Roeg, artisan du subconscient, magicien du réel

Nicolas Roeg fait parti des cinéastes visionnaires, ceux qui ont apporté au cinéma une nouvelle dynamique, de nouveaux schémas, un déconstruction d’un septième art formalisé. Les cheminements narratifs des œuvres du cinéaste anglais sont des labyrinthes qui ne peuvent être saisis par les spectateurs qu’à l’unique condition d’une collecte intensive des moindres scènes du film de l’introduction à la clôture. Le puzzle cinématographique qu’offre son cinéma pousse l’auditoire à résoudre l’énigme, une fois les lumières revenues dans la salle de cinéma.
Sa filmographie, se plante en nous, ne cesse de grandir et de se révéler au fur et à mesure des pensées et réflexions du spectateur. En cela, les films de Roeg sont exigeants mais généreux, pour ceux qui décideront de se transformer en investigateur du réel, pour accéder au surnaturel.

Ses montages en kaléidoscopes, refusant toute chronologie, en passant par un montage complexe, ouvre le subconscient des personnages, et plonge le cinéphile dans un voyage au cœur de la psyché des individus.

Cette vision du cinéma, Roeg la développe tout au long des années 60 en tant que directeur de la photographie pour de nombreux cinéastes et films d’avant-garde allant de Le Masque De La Mort Rouge réalisé par Roger Corman à Fahrenheit 451 de François Truffaut en passant par Le Docteur Jivago de David Lean ou encore Dans Les Mailles Du Filet de Michael Winner.

Il débutera ensuite, après dix ans de façonnement de sa photographie, dès 1970, sa carrière de réalisateur avec Performance puis se succéderont des films désormais cultes tels que Walkabout, Ne Vous Retournez pas, Enquête Sur Une Passion, L’Homme Qui Venait D’Ailleurs ou encore Les Sorcières s’accompagnant d’une kyrielle d’interprètes fascinants de Mick Jagger à David Bowie en passant par Harvey Keitel, Donald Sutherland mais aussi Julie Christie et Jenny Agutter.

Aujourd’hui, Nicolas Roeg nous a quitté mais a engendré toute une génération de cinéastes qui ont pu emprunter la route singulière qu’il a su dessiner, avec Danny Boyle, François Ozon, Christopher Nolan ou encore Ridley Scott.

L’échappée vénitienne, un pas dans le fantastique

Ne vous Retournez Pas conte le deuil et le dépassement du décès de Christine, fille du couple Baxter. Donald Sutherland et Julie Christie, loin du cour d’eau où est morte leur jeune enfant ainsi que de la pension, prison, où ils ont placé Johnny leur fils, essaient de se retrouver en tant que couple, qu’amants bâtissant de nouveaux projets.
Loin de l’Angleterre, de sa morosité ambiante, ils pensent s’affranchir de la douleur geôlière de leurs esprits.

L’action du film se situe, majoritairement, en plein Venise. Nicolas Roeg nous guide dans la cité labyrinthique aux multiples cul-de-sac et canaux, se révélant très rapidement miroir du subconscient. Nous y découvrons une myriade d’impasses mentales, figées par des clichés sauvages et furtifs dans le montage, éléments abstraits et révélateurs de l’intrigue.
Au cœur de ce dédale, le cinéaste britannique nous plonge dans une ville, âgée, souffrante en proie à sa disparition sous les eaux. Les eaux montent. Les bâtiments coulent. La peur naît. Le souvenir enfoui du corps de Christine resurgit.

Les lieux que vont traverser le couple ne vont cesser de se tordre, de changer pour impacter directement la psyché des protagonistes. Le monde n’a plus l’apparence du réel, il prend la forme des projections mentales des personnages à la recherche d’un secret terrible, celui autour de la mort de leur fille.
Le poids du silence entre ces amants maudits ne va cesser de grossir jusqu’à ne plus pouvoir être contenu, faisant transparaître par le surnaturel, les déséquilibres du réel.

Madame Baxter se lie d’amitié avec de vieilles femmes, archétypes de la sorcière, oracles ayant accès à l’invisible. Monsieur Baxter, quant à lui, se perd, se confond n’acceptant pas sa condition de medium, occultant volontairement les drames futurs.

Entre croyance et ésotérisme, le lyrisme de Roeg

Dans cette fuite vénitienne, l’oeil de Nicolas Roeg se focalise sur un monde intangible, invisible. Il forme une oeuvre déconcertante de poésie, qui combinée à la lecture psychanalytique des personnages révèle un sommet de cinéma.
Avec Ne Vous Retournez Pas, le cinéaste construit une cathédrale psychique qui sera fondamentale dans ses œuvres futures d’Enquête Sur Une Passion jusqu’à Les Sorcières. Toutes ses obsessions sont convoquées entre psychanalyse, sexualité, ésotérisme, enfance, croyance, poésie et sorcellerie.

Entre église et pratiques occultes, le film donne à voir Venise comme entité toute puissante, lieu de concentration des énergies. Là où l’expiation se fait possible, au coeur d’une ville remplie de vierge Marie berçant l’enfant céleste, le personnage principal préfère ignorer une fois de plus son don de voyance, le fait d’avoir laissé filer la vie de son enfant et le sentiment de culpabilité qui le ronge.
Il se condamne, et devient alors victime de sa propre magie entre illusions et hallucinations.

A quelques canaux de là, mais à une distance psychique conséquente de son mari, le personnage de Julie Christie, cherche à comprendre qui est ce mari, aux facultés surnaturelles, qui se cache derrière le factice restaurateur d’œuvres d’art. Elle poursuit les signes, les symboles, sans en connaître la dialectique, effrayée par la prophétie des sorcières poussant le couple à quitter les lieux au plus vite.
La proposition lyrique de Roeg rappelle par moment Tarkovski et Malick avec cette nécessité de poésie pour transcender et lire un réel morcelé par la présence d’un monde symbolique invisible.

Les brumes montent. La lagune engouffre les murs. Le couple Baxter est coupé du monde, les pieds baignant dans le Styx. Le surnaturel est désormais seule réalité.

La force de Ne Vous Retournez Pas est ici, dans cet espace réduit, devenu inconnu, occulte, où l’on se doit d’avancer avec les personnages, main dans la main, avancer dans l’obscurité sans jamais se retourner.

Venise devient les Enfers.
Les sorcières, voix des tréfonds, porte parole d’Hadès, demandent aux Baxter de renoncer, d’avancer sans se retourner et de rentrer chez eux en Angleterre.
Monsieur Baxter est Orphée. Madame Baxter est Eurydice.
Il se doit de ne jamais découvrir le réel au risque de la perdre.
Elle se doit d’être guidée par lui, sans condition, au risque de découvrir l’impensable, l’impardonnable, l’inacceptable.

La tragédie grecque se répète, comme éternelle, et Nicolas Roeg la réinvestit, la dessine selon ses souhaits avec une aisance et une grâce stupéfiante.

Sur les traces du giallo

En plaçant son récit en Italie, et plus spécifiquement à Venise, Ne Vous Retournez Pas se trouve bercé dans des codes propres au cinéma transalpin qu’est le Giallo. On retrouve d’ailleurs de nombreuses clés de lecture du genre qu’il s’agisse des meurtres, de la lecture psychanalytique des personnages, de la présence d’érotisme ou bien encore du célèbre Twist final, révélant l’identité du tueur.

Ne Vous Retournez Pas, rappelle ainsi les visions prémonitoires de L’Emmurée Vivante réalisé par Lucio Fulci, l’enquête occulte vénitienne de Terreur Sur La Lagune d’Antonio Bido ou encore le terrifiant tueur d’enfants de Qui L’a Vue Mourir d’Aldo Lado.
Ce qui surprend reste néanmoins que les deux premiers films cités sont postérieurs au film de Nicolas Roeg.
De plus, il n’y a pas qu’en Italie, et dans le milieu du Giallo, que le film semble avoir laissé une trace indélébile. On pense à Alice, Sweet Alice d’Alfred Sole avec les enfants fantomatiques porteurs du ciré mais également à Chromosome 3 de David Cronenberg pour la scène de clôture.

Et si Ne Vous Retournez Pas, au delà d’être un chef d’oeuvre du cinéma fantastique n’était pas également une pièce maîtresse du cinéma d’horreur des années 70 ?

Christine Sweet Christine

Ne Vous Retournez Pas est un incontournable de la filmographie de Nicolas Roeg, une synthèse de ses obsessions. La proposition du cinéaste anglais est un exercice de style fascinant où le cinéma ne semble plus avoir de limites, prenant le spectateur au cœur de cette brume à la fois attirante, excitante et traumatisante, pour lui offrir un instant de cinéma envoûtant.

Le voyage au centre du subconscient de Nicolas Roeg tout en trompe l’œil est une expérience unique qui viendra s’ancrer à la vue, hanter votre esprit. Une oeuvre qui grandit dans l’âme du spectateur, que l’on peut aimer ou détester, mais qui nous possède pour l’éternité.

II) Les caractéristiques techniques de l’édition Blu-Ray

L’édition de Ne Vous Retournez Pas que propose Potemkine en partenariat avec Studiocanal, se présente sous la forme d’un combo Blu-Ray/DVD.

Image :

Note : 10 sur 10.

Potemkine et Studiocanal proposent une nouvelle restauration 4K.
L’oeuvre entre définitivement dans la modernité et possède peut-être même sa version définitive, tant cette nouvelle version se révèle être un sommet en terme de restauration d’autant plus que le film fête bientôt ses cinquante bougies.

Le travail autour du piqué est fabuleux offrant un niveau de détail conséquent, révélant avec beauté la poésie de Roeg et son exploration de l’invisible, par-delà le réel. La colorimétrie n’est également pas en reste faisant renaître le caractère pictural de l’oeuvre. La finesse de l’organisation des couleurs dans le cadre apparaît avec un équilibre qui subjugue, là où de concert le travail autour du contraste a permis d’offrir de merveilleuses tonalités et atmosphères.

PS : Suite à de nombreuses requêtes autour d’une version UHD, existante outre-atlantique, Potemkine a décidé de communiquer afin d’éclairer ses choix éditoriaux.

Point Technologique de Potemkine :

« Explications et précisions au sujet de la nouvelle édition Blu-Ray de NE VOUS RETOURNEZ PAS de Nicolas Roeg. Le film ayant bénéficié d’une restauration 4K, nous avions le projet de l’éditer en UHD (Ultra Haute Définition). Mais qui dit nouvelle(s) technologie(s) et surcroît de définition, ne veut pas pas forcément dire meilleure qualité. La plus value la plus importante de l’UHD par rapport au Blu-Ray est la technologie HDR (HDR10 et surtout HDR10+ et Dolby Vision), permettant une fidélité des couleurs et une dynamique dans la luminosité et les contrastes très proche de ce qu’on peut voir dans une bonne salle de cinéma.
La plus value de la définition n’est pour nous pas pertinente (à moins d’avoir un écran d’au moins 2 mètres de base, et encore…), si elle n’est pas accompagnée de la technologie HDR. Et le surcroît de définition peut même détériorer l’image, la numérisation et encodage de la pellicule en 4K provoquant un bruit numérique excessif sur certains types de photographie 35mm, ce qui est le cas sur NE VOUS RETOURNEZ PAS et le travail du chef-opérateur Anthony B. Richmond. »


Son :

Note : 8 sur 10.

Potemkine et Studiocanal proposent pour cette nouvelle édition une seule piste audio :

  • Anglais DTSHD-MA DUAL MONO :

La piste sonore de Ne Vous Retournez Pas a été particulièrement bien travaillée. Elle offre une certaine amplitude parvenant à nous captiver tout du long sans faire ressentir de faiblesses particulières.
La balance entre les graves et les aigus est réussie, les pistes ne saturent à aucun moment laissant, de plus, un mix pertinent permettre aux voix et aux atmosphères sonores de cohabiter sans jamais empiéter l’une sur l’autre.


Suppléments :

Note : 10 sur 10.

L’édition Blu-Ray du film offre un bouquet pour le moins garni en terme de suppléments :

  • Entretien avec Jean-Baptiste Thoret, analyse du film (30′) :

Le critique de cinéma, et directeur de la collection Make My Day chez Studiocanal, propose son regard éclairé sur le film de Nicolas Roeg. Il installe son analyse par une brève introduction autour du réalisateur puis va aborder Ne Vous Retournez Pas à la fois entre ses inspirations d’Hitchcock au Giallo jusqu’à Visconti tout en s’intéressant à l’organisation narrative singulière de l’oeuvre rebondissant sur les cinéastes de la Nouvelle Vague de Godard à Alain Resnais.

Jean-Baptiste Thoret analyse l’oeuvre à travers trois axes : la personnification de Venise, la déliquescence du couple Sutherland/Christie et le jeu de piste autour du tueur vénitien.

L’entretien est entrecoupé de séquences pour appuyer les propos du critique. La passion qu’il entretient pour le film se transmet et fascine dans la lecture de la proposition de Roeg, appuyant les théories personnelles de tout un chacun et offrant des éclairages nouveaux, poussant à replonger au cœur du film avec intérêt.

  • Entretien avec Donald Sutherland (23′) :

Donald Sutherland, interprète principal du film, se remémore à travers une série de questions, posées via des intertitres, le travail préparatoire autour du film ainsi que la collaboration avec Nicolas Roeg ainsi que les conditions de tournage.

L’entretien s’ouvre sur le premier contact entre l’acteur et le cinéaste autour du scénario. Un point d’entrée qui permet de percevoir les conditions de travail du réalisateur anglais, tout comme sa vision du cinéma.
L’acteur revient avec une mémoire étonnante, et des témoignages captivants, autour de son opinion sur le personnage qu’il interprète, le travail en binôme avec l’actrice Julie Christie, sa perception du style singulier de Roeg vue du plateau de tournage, sa pensée autour de la scène de sexe anthologique ou bien encore l’expérience de tournage à Venise.

Il est absolument fantastique de pouvoir profiter de tant de détails, souvenirs de tournage à travers le regard charmé et charmeur d’un acteur qui semble rester à jamais envoûté par ce rôle du mari Baxter et de la magie de Nicolas Roeg.

  • Entretien avec Anthony Richmond, directeur de la photographie (26′) :

Anthony Richmond, directeur de la photographie incontournable ayant travaillé de la fin des années 60 avec Sympathy For The Devil de Jean-Luc Godard jusqu’à 2012 ayant participé à des oeuvres cultes telles que L’Homme Qui Venait D’ailleurs égalemet réalisé par Nicolas Roeg ou encore Candyman de Bernard Rose, se rappelle le tournage de Ne Vous Retournez pas, sa collaboration avec le réalisateur anglais.

Tout comme pour Donald Sutherland, l’entretien est entrecoupé par des intertitres.

L’entretien débute sur la carrière de Richmond avant le tournage de Ne Vous Retournez Pas, puis continue en grande partie autour du tournage et des interactions entre les différents membres de l’équipe pour enfin se prolonger jusqu’à la post-production et la réception du film à travers le monde.

Le supplément est une mine d’informations qui parvient à éclairer des recoins du film que les précédents entretiens n’avaient pas encore mis en lumière permettant de pleinement s’approprier l’oeuvre.

  • Entretien avec Allan Scott, scénariste et producteur (15′) :

L’entretien avec Allan Scott est une belle proposition pour plonger et percevoir la place primordiale du scénariste dans l’oeuvre.

Le supplément nous éclaire sur le début de carrière d’Allan Scott, ses méthodes de travail, mais aussi, bien évidemment, sur l’expérience que fut de travailler pour le projet Ne Vous Retournez Pas.

Par ce supplément, il est donné au spectateur de découvrir le travail combinatoire entre scénariste, réalisateur et monteur avec clarté. Une proposition particulièrement intéressante.

  • Le film vu par Danny Boyle (15′) :

Danny Boyle revient sur l’importance de Ne Vous Retournez Pas, autant sur sa carrière de cinéaste que sur son parcours cinéphile. Le réalisateur de 28 Jours Plus Tard, Slumdog Millionnaire, Trainspotting et Trance parle avec fascination du caractère singulier du film qui est à la fois particulièrement complexe, difficile en matière de lecture cinéphile, bien qu’aimé de tous les publics et non pas seulement par les initiés.

Un témoignage d’amoureux du septième art qui ne cesse de parler avec émerveillement d’un film, et d’un cinéaste qui n’a et n’aura plus jamais son pareil. Superbe.

  • Le film vu par Justine Triet (14′) :

La perception du film par Justine Triet, réalisatrice de Sybil et Victoria, est un supplément inédit à l’édition proposée par Potemkine.

La cinéaste revient sur ses différentes expériences au fur et à mesure des visionnages de l’oeuvre. Elle aborde avec joie et pertinence son analyse personnelle du film. La façon de lire l’oeuvre de Roeg est très intéressante et donne à voir une mise en lumière assez contrastée, singulière de la part de la réalisatrice.

Une analyse passionnée qui vient clore une farandole de suppléments tous plus fascinants les uns que les autres.


Note Générale :

Note : 9 sur 10.

L’édition proposée par Potemkine en partenariat avec Studiocanal est irréprochable tant dans son traitement de l’image que de la restitution sonore de l’expérience que proposait Nicolas Roeg il y a déjà presque un demi-siècle. Une édition sublimée par deux heures de suppléments qui sans jamais se répéter décuplent la force du film en nous faisant visiter l’entièreté de sa magie sans pour autant la détruire mais réussit plutôt à sublimer Ne Vous Retournez Pas et nous pousse à relancer le film de façon impulsive, si ce n’est pas même addictive.

Une édition que l’on peut juger d’essentielle.

L’édition proposée par Potemkine, en partenariat avec Studiocanal, est disponible juste ici :

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